courses début juin 2024

Vernet 2024

Le 16 juin, Jean-Paul HEBRARD termine 36ème en 1h52, sur le 21 kms / D+ 560m de la course nature à Vernet dans l’Allier.
 

Tour du Lac de Vassivière

Le 23 juin, sur le tour du Lac de Vassivière à Peyrat le Château, pour 23,5KM et un léger dénivelé de 250m, deux Romagnatois se sont illustrés :
  • Gaëtan MALLET : 62ème en 1h38
  • Jean-Paul HEBRARD : 152ème en 1h51

Triathlon d'Aydat

Quelques mots de Pauline :
 
Dimanche 23 juin, au triathlon d’Aydat, un point sur les résultats de l’ASR avec 2 équipes engagées en relais et Fabrice en individuel.
 
Du côté du relais M, on retrouve Terbah à la natation, Marion à vélo et moi même à la course à pied, pour la 1ère place en relais féminin et une 22ème place au scratch pour 38 équipes engagées.
 
Plus tard dans la journée, débute le format S, où l’on retrouve encore en relais féminin, Marine, Céline et Annabelle avec une belle 2ème place en classement féminin et une 8ème place scratch sur 22 équipes.
 
Enfin, la palme d’or revient à Fabrice engagé en solo sur le format S pour son retour au triathlon, terminant 178ème sur 363 équipes au départ.
 

Trail des 2 Roches en Saône-et-Loire

Le 30 juin, Alexis REPON représentait les couleurs de l’AS Romagnat en Saône-et-Loire sur le Trail des 2 roches (52KM / D+ 2250m). Il termine 14ème en 6h30.

Marathon du mont blanc 2024

  • Pris au tirage au sort, 2 trailers de l’ASR ont tenté l’aventure du 42KM du Mont-Blanc (2540m D+), le 30 juin.
  • Luc FERRANDON termine 1602ème en 7h55.
  • Sylvain MEILHEURET termine 1070ème en 7h07.
Pris au tirage au sort en groupe, 8 trailers de l’ASR ont tenté l’aventure du 90KM du Mont-Blanc, le 28 juin à 4h00 du matin et à l’assaut de 6900m de dénivelé !
 
Cette épreuve, réputée être l’une des plus difficiles de l’hexagone, laisse peu de place au manque d’entraînement, aux blessures et au pied non montagnard, qui plus est avec ces premières chaleurs ! 
Malheureusement , le quota de finishers ASR a été juste atteint, avec 4 médailles autour du cou. 
40 % d’abandons au total ou de coureurs pris par la barrière horaire, qui est de 25 h pour boucler cette longue et jolie balade, c’est beaucoup pour un 90 kms ! 
2 vainqueurs russes,  ensemble dans la vie : lui en 10h44 et elle en 12h40 !
 
  • Fabien M. sort une très belle course faite de maîtrise : 174 ème en 17h18.
  • Alexandre V. : 335 ème en 19h37.
  • Charles B. :  463 ème en 21h01.
  • Thierry L. : 676 ème en 23h20.
Malheureusement, Laurent B. s’étant fait une entorse, Théophile B. pas assez entrainé, Gaëtan M. pas suffisamment à l’aise en montagne et Joris G. ayant pris un coup de chaud, n’ont pas pu relier la ligne d’arrivée… mais pour certains d’entre eux, ce sera pour l’édition 2025 !
 
 Quelques mots d’un des participants :
 

Aucun stress, aucune pression en ce vendredi matin, je sais ce que je veux faire, quelques doutes sur la condition physique mais je me suis mis à l’esprit que sur cette distance,  il y aura des hics.

On part pour la 1ère montée, direction le Brevent,  avec une allure calme et légère sur le plat ; après 2,5km, on commence les 1500m D+, en file indienne ; comme je ne sens pas des jambes bien fraîches et réveillées,  je suis la colonne jusqu’au sommet.
Arrivé au sommet dans la neige, on bascule direction Plan Praz (arrivée du 42km que l’on avait couru), une descente pleine de neige, une belle couche qui a transformé le single en piste de ski : c’est un peu sport de rester debout mais là encore prudence !

Plan Praz, petit ravito et on repart sur un sentier en balcon jusqu’à la tête au vent ; je ne suis plus qu’avec Alex (on dirait une sortie du week-end), puis nous basculons en  direction du 1er ravito, le soleil s’est levé et les paysages sont à couper le souffle.
Après une belle descente technique et joueuse réalisé avec légèreté, j’arrive seul au 1er ravito où je retrouve la Team assistance du week-end (les copines de Charles et Joris), je suis seul car Alex a du mal à se relâcher en descente, c’est le 27e km et le combat avec moi-même commence.

Je repars du ravito pour une nouvelle ascension, toujours pas des jambes de chamois mais je me suis fait une raison et essaie de trouver un rythme pour les ascensions de la journée.

Arrivé au sommet, je redescends dans la vallée pour aller chercher la côte la plus redoutée du parcours : la montée au barrage d’Emosson, un mélange de pierriers en pleine chaleur et de petits bosquets pas vraiment top pour s’ abriter !
Là, arrive  un coup de mou avec frissons (pas de souci avec mes rythmes d’alimentation, sauf peut-être trop de sucre), je ne vais pas fort mais la tête me dit de me dépêcher de sortir de ce piège pour arriver au ravito du barrage.

Une fois au barrage,  je me pose un moment avec la Team, je commence à manger salé, mais hélas  pas de St Yorre au ravito ni dans les sacs des filles ; après quelques minutes,  je repars pour redescendre dans la vallée . C’est encore une belle descente technique mais je me sens très bien, je fais des écarts sur les autres coureurs et j’en rattrape aussi pas mal ; une fois en bas, c’est un peu l’enfer : une chaleur étouffante, pas beaucoup d’air mais encore une fois là où les autres râlent ou se décomposent un peu j’enchaîne… pas de place
au doute ou aux tentations de lamentation,  il faut avancer !

Je reprends donc mon chemin et l’ascension en direction du télésiège ; cette  montée est  très sympa mais longue, longue ; une fois arrivé dans les alpages, il faut continuer à monter et toujours monter . Depuis le début de cette ascension, nous avons la chance de croiser un nombre incalculable de petits cours d’eau qui permettent de se rafraîchir régulièrement.

Une fois au sommet, un peu d’air me rafraîchit et je bascule en direction du ravito du Tour…enfin pas tout de suite car on reprend une bosse de 300D avant de vraiment plonger dans la vallée ! Toujours bien en descente, j’en profite pour me relâcher et me laisser courir un peu . Dans cette descente, comme lors de l’ascension,  «  des cadavres »commencent à s’accumuler (enfin je suis en meilleure forme que certains, dira-t’on plus respectueusement ! ).

Au Ravito, je décide de prendre 5 minutes pour me faire masser par l’équipe de kiné(une petite contracture commence à me gêner de plus en plus);  massage passé, c’est le début d’une longue transition dans les sous bois en direction du pied de la dernière bosse

Début de la dernière montée vers le Montenvers et je suis toujours bien,  sur le même rythme de montée du jour, une montée où l’on prend rapidement du D+, c’est bon pour le moral mais cette réalité s’arrête bien trop rapidement et la fin de la montée est interminable, le soleil a disparu.

Arrivé au sommet, un petit air frais me surprend, je mets donc la veste et bois un peu de bouillon ; après discussion avec les bénévoles présents , les infos sur le tracé sont plutôt bonnes (moins de D+ que dans mon esprit).

Je repars sur une partie faite de grandes plaques de cailloux et au vue du paysage, on aura ce décor jusqu’à la fin de la descente ! J’arrive sur petit balcon sympa qui mène au dernier ravito mais les petites montagnes russes sont de plus en plus fatigantes et paradoxalement l’esprit est tjs focus, sans problème de lucidité, je suis toujours hyper concentré.
Lorsque j’arrive au détour d’un bloc rocheux, la dernière tente apparaît et le groupe qui m’entoure pousse un cri (quasi d’un seul souffle):  c’est fini, reste juste à rentrer !
Ravito express, remplissage des flasques et direction Chamonix.

Une descente très caillouteuse au début, prudence donc  mais la fréquence est bonne ; une partie en lacets avec alternance de zones ombragées (c’est le début de nuit) et de zones claires . La descente se passe bien,  avec  fluidité (la période de renfo des dernières semaines a fait son job), j’engage alors un peu, en essayant de ne pas prendre trop de risques.
Les derniers kilomètres de la descente sont des nids à racines, je lève le pied pour traverser ces mailles en marchant puis arrivent les 1ères clameurs, la fin est proche, je sors du bois pour atterrir sur un parking ; le temps de ranger les bâtons et je lâche les compas pour aller chercher la ligne.
Traversée de Chamonix au milieu des badauds qui s’écartent pour applaudir, c’est sympa mais ça ne me submerge pas d’émotions…après un check avec Theo dans le dernier virage, je franchis cette ligne avec un sentiment de satisfaction indescriptible et un ouf de soulagement : c’est fait, mon gars, tu t’es bien débrouillé aujourd’hui !

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